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Les bonnes nouvelles

AVRIL 2009
La bonne nouvelle c'est que des personnes luttent pour la protection de la nature et que rien n'est jamais définitif.Bravo aux instigateurs du projet et bravo les enfant !
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Des hirondelles
(23/04/2009)
Les élèves de l'institut Saint-Joseph ont installé des nids à l'école
NEUFCHATEAU Les hirondelles sont connues pour annoncer le retour du printemps. Il reste actuellement 30.000 couples d'hirondelles en Wallonie.
À Neufchâteau , les élèves de l'institut Saint-Joseph ont décidé de tout mettre en œuvre pour favoriser le retour de ces volatiles réputés pour porter bonheur. "Sur une idée de Natagora, toute l'école participe, de la 1re maternelle à la 6e primaire. Les petits picotent des décors, les aînés réalisent une exposition, les grands lisent des histoires aux petits sur le thème de l'hirondelle", note Jean-Philippe Remacle, directeur de l'école.
L'apothéose de ce projet didactique s'est déroulée hier matin dans la cour de l'école. Les pompiers sont venus avec leur nacelle installer huit nids en béton sous la corniche du bâtiment qui accueille les élèves de primaire.
"C'est chouette de voir les pompiers. J'espère qu'ils vont bien travailler et que les nids vont tenir. J'espère aussi que les hirondelles vont revenir. J'aime bien les entendre chanter. En classe, on a réalisé des affiches, rassemblé des objets qui font penser à l'hirondelle. On a apporté des photos, des cerfs-volants, des timbres. On a aussi étudié le chant des hirondelles", expliquent Zoé, Zohra et Scheimaa, élèves de 4e année.
S'il y a peu de chance de revoir déjà les hirondelles dés cet été, les enfants espèrent revoir les oiseaux dès le printemps prochain.





SEPTEMBRE 2009


Effet boomerang chez Monsanto


Aux États-Unis, cinq mille hectares de culture de soja transgénique ont du être abandonnés par les agriculteurs et cinquante mille autres sont gravement menacés.
Cette panique est due à une « mauvaise » herbe qui a décidé de s’opposer au géant Monsanto, connu pour être le plus grand prédateur de la Terre. Insolente, cette plante mutante prolifère et défie le Roundup, l’herbicide total à base de glyphosphate, auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».

Quand la nature reprend le dessus.

C’est en 2004, qu’un agriculteur de Macon, en Géorgie, ville située à environ 130 kilomètres d’Atlanta, remarqua que certaines pousses d’amarantes résistaient au Roundup dont il arrosait ses cultures de soja. Les champs victimes de cette envahissante mauvaise herbe ont été ensemencés avec des graines Roundup Ready, qui comportent une semence ayant reçu un gène de résistance au Roundup auquel nulle « mauvaise herbe ne résiste ».
Depuis cette époque, la situation s’est aggravA 9e et le phénomène s'est étendu à d'autres états, Caroline du Sud, et du Nord, Arkansas, Tennessee et Missouri. Selon un groupe de scientifiques du Centre for Ecology and Hydrology, organisation britannique située à Winfrith, dans le Dorset, il y aurait eu un transfert de gènes entre la plante OGM et certaines herbes indésirables, comme l’amarante. Ce constat contredit les affirmations péremptoires et optimistes des défenseurs des OGM qui prétendaient et persistent à affirmer qu'une hybridation
entre une plante génétiquement modifiée et une plante non-modifiée est tout simplement « impossible ».
Pour le généticien britannique Brian Johnson, spécialisé dans les problèmes liés à l’agriculture : « Il suffit d’un seul croisement réussi sur plusieurs millions de possibilités. Dès qu’elle est créée, la nouvelle plante possède un avantage sélectif énorme, et elle se multiplie rapidement.
L’herbicide puissant utilisé ici, à base de glyphosphate et d’ammonium, a exercé sur les plantes une pression énorme qui a encore accru la vitesse d’adaptation.
»
Ainsi, un gène de résistance aux herbicides a, semble-t-il, donné naissance à une plante hybride issue d’un saut entre la graine qu’il est censé protéger e t l’amarante, devenue impossible à éliminer. La seule solution est d’arracher les mauvaises herbes à la main, comme on le faisait autrefois, mais ce n’est pas toujours possible étant donné l’étendue des cultures. En outre, ces herbes, profondément enracinées sont très difficiles à arracher et 5 000 hectares ont été tout simplement abandonnés.

Nombre de cultivateurs envisagent de renoncer aux OGM et de revenir à une agriculture traditionnelle, d’autant que les plants OGM coûtent de plus en plus cher et la rentabilité est primordiale pour ce genre d’agriculture.
Ainsi Alan Rowland, producteur et marchand de semences de soja à Dudley, dans le Missouri, affirme que plus personne ne lui demande de graines Monsant o de type Roundup Ready alors que ces derniers temps, ce secteur représentait 80 % de son commerce.
Aujourd’hui, les graines OGM ont disparu de son catalogue et la demande de graines traditionnelles augmente sans cesse.

Déjà, le 25 juillet 2005, The Guardian publiait un article de Paul Brown qui révélait que des gènes modifiés de céréales avaient transité vers des plantes sauvages, créant ainsi une « supergraine » résistante aux herbicides, croisement « inconcevable » par les scientifiques du ministère de l’environnement. Depuis 2008, les media a gricoles américains rapportent de plus en plus de cas de résistance et le gouvernement des États-Unis a pratiqué d’importantes coupes
budgétaires qui ont contraint le Ministère de l’Agriculture à réduire, puis arrêter certaines de ses activités.

Plante diabolique ou plante sacrée
Il est amusant de constater que cette plante, « diabolique » aux yeux de l’agriculture génétique, est une plante sacrée pour les Incas.
Elle fait partie des aliments les plus anciens du monde. Chaque plante produit en moyenne 12 000 graines par an, et les feuilles, plus riches en protéines que le soja, contiennent des vitamines A et C et des sels minéraux.
Ainsi ce boomerang, renvoyé par la nature sur Monsanto, non seulement neutralise ce prédateur, mais installe dans des lieux une plante qui pourra nourrir l’humanité en cas de famine. Elle supporte la plupart des climats, aussi bien les régions sèches que les zones de mousson et les hautes terres tropicales et n’a de problèmes ni avec les insectes ni avec les maladies, donc n’aura jamais besoin de produits chimiques.

Ainsi, « la marante » affronte le très puissant Monsanto, comme David s’opposa à Goliath.
Et tout le monde sait comment se termina le combat, pourtant bien inégal !
Si ces phénomènes se reproduisent en quantité suffisante, ce qui semble programmé, Monsanto n’aura bientôt plus qu’à mettre la clé sous la porte.
À part ses salariés, qui plaindra vraiment cette entreprise funèbre ?


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